Truffle 100 France 12ème édition

Par:
fredericmazue

ven, 29/04/2016 - 11:39

Truffle Capital, en partenariat avec le Groupe CXP, publie la 12ème édition de son « Truffle 100 France » observatoire des 100 premiers éditeurs de logiciels en France. Le « Truffle 100 » a été réalisé sous le haut patronage de Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d'Etat chargée du Numérique, auprès du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

« 2015 est un bon millésime : 9% de croissance du chiffre d'affaires, doublement des résultats, 15% d'augmentation des investissements en R&D, une belle dynamique de création d'emplois qualifiés, un effectif total de 107 000 personnes avec une très faible propension à la délocalisation... Les éditeurs de logiciels français sont exemplaires, tirent l'économie nationale vers le haut, démontrent que l'esprit entrepreneurial, la prise de risque et le pari sur l'innovation sont de vertueuses qualités porteuses de succès et de conquête. Ils défendent la place de notre pays sur l'échiquier mondial et contribuent à la renommée de la French Tech », commente Bernard-Louis Roques, Co-fondateur et Directeur général de Truffle Capital.

Sur un chiffre d'affaires total en augmentation à 12,8 milliards d'euros (11,8 milliards d'euros en 2014), le chiffre d'affaire croît également très nettement atteignant 7,5 milliards d'euros en 2015, contre 6,6 milliards d'euros en 2014). Le marché français de l'édition de logiciels reste également largement tiré par le haut du classement, les 5 premiers éditeurs représentant 54% de ce chiffre. Parmi eux, nous noterons toujours l'emprise de Dassault Systèmes qui représente 33,7% du chiffre d'affaire Edition.

Le Palmarès de tête par ailleurs en mouvement : Sopra Steria monte à la 2ème place derrière Dassault Systèmes, suivie par Murex. Cegedim précédemment à la deuxième place du classement, descend au 4ème rang, et Axway conserve la 5ème place.

Parmi les faits marquants pouvant expliquer ces évolutions nous citerons la forte croissance du chiffre d'affaire de Sopra Steria portée par la réussite du projet d'intégration suite au rapprochement Sopra - Steria, ainsi que la vente de sa division « CRM et données stratégiques » à IMS Health par Cegedim. De nombreuses évolutions sont ainsi menées dans un secteur en profonde mutation avec l'arrivée de nouveaux enjeux et la recherche de nouveaux modèles économiques.

On notera par ailleurs l'augmentation de la part des sociétés en décroissance qui passe de 1% en 2014 à 11% en 2015.

-          24 éditeurs ont progressé dans le classement (ils étaient 60 en 2014)

-          9 ont conservé leur place (stable par rapport à 2014)

-          60 ont perdu au moins une place (22 en 2014).

-          7 sociétés sont sorties du classement (8 en 2014), dont deux suite à des rachats :

  • Dictao (#66 du classement en 2014 avec un chiffre d'affaires logiciel de 14,9 millions d'euros) racheté par Morpho (Safran)
  • Ordirope (#87 du classement en 2014 avec un chiffre d'affaires logiciel de 10 millions d'euros) racheté par GFI Informatique

-          25 sociétés cotées en Bourse, contre 22 en 2014

Le résultat net du Top 100 est par ailleurs en très nette augmentation à 1 186 millions d'euros contre 599 millions en 2014. Cette évolution est portée notamment par la croissance des résultats de Dassault Systèmes (576,6 millions d'euros en 2015 contre 465,5 millions d'euros en 2014) et du groupe Cegedim qui passe d'une perte de 199,7 millions d'euros en 2014 à un bénéfice de 67 millions d'euros en 2015.

La nette croissance globale du chiffre d'affaire se reflète également au niveau des recrutements, avec des effectifs en augmentation à 106 920 contre 103 380 en 2014. Les effectifs de R&D sont également en légère augmentation et représentent 15,7% de l'effectif total contre 15% en 2014 ; soit près de 1 000 recrutements sur ce seul secteur.

Après une légère érosion en 2014, les investissements globaux en R&D repartent également à la hausse et atteignent 1 176 millions d'euros, contre 1 024 millions d'euros en 2014.

La R&D reste par ailleurs très largement internalisée, 73% des éditeurs n'envisageant pas de délocaliser cette activité placée au cœur de leur développement. La plupart des éditeurs considèrent en effet que l'internalisation de la R&D est un facteur stratégique clé qui permet notamment de favoriser la réactivité.

Plus d'informations : www.truffle100.fr