Le nom Google sera-t-il un jour répertorié dans les dictionnaires comme synonymes de poison, ou dans les dictionnaires demédecine comme maladie ? Ca se pourrait... :)

Car voilà qu'après avoir été empoisonnée la firme de Mountain View se voit qualifiée d'empoisonneur, de parasite.

Dans un article publié dans The Australian, Robert Thomson, directeur de la publication du wall Street Journal, tire a boulets rouges sur le géant d'Internet. La raison de cette sortie se trouve dans le fait que Google insère désormais des publicités dans Google news son agrégat d'actualités. Une attitude qui lui attire les foudres de la presse depuis quelques semaines.

Robert Thomson, assez excédé semble-t-il, n'y va pas avec le dos de la cuillière: "Il ne fait pas de doute que certains sites web peuvent être qualifiés de parasites ou de ténias placés dans les intestins de l'internet" dit-il. Selon lui Google tire profit d'une perception que tout contenu sur Internet devrait être gratuit. "... Il ne fait pas de pas de doutes que des agrégateurs comme Google tire profit de cette perception erronée,et ils ne sont pas vraiment enclins à admettre la valeur qu'ils tirent de contenu produits par d'autres." ... "Google argumente drainer du trafic vers les sites, mais il n'a aucune sensibilité en ce qui concerne le respect traditionnel des marques"

Robert Thomson n'est pas le seul à être en rogne. William Dean Singleton, président du conseil d'administration de l'agence de presse américaine AP (Associated Press) y est allé lui aussi de sa sortie dans un article du Denver Business Journal: "Nous ne pouvons plus rester inactifs et regarder d'autres profiter de notre travail. Nous sommes furieux et nous n'avons plus l'intention de laisser faire"

Nous sommes furieux "We are mad as hell" a-t-il dit exactement. Tout un programme.

Voilà donc Google de plus en plus contesté. Un des effets de bord de la position ultra-dominante. Microsoft en sait quelque chose :)