Hired présente les résultats de son étude State of Salary Report sur les salaires des développeurs dans différents secteurs verticaux en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni. L’étude montre qu’en France, le secteur d’activité le plus rémunérateur pour les développeurs est celui du retail avec un salaire annuel moyen de 56,5 K€ . Suivent ensuite ceux des secteurs financiers (53 K€), la technologie (51,1 K€) et la communication (47,5 K€).
Comparativement à la France, les salaires restent plus élevés en moyenne aux États-Unis et au Royaume-Uni. Cependant, les secteurs les plus rémunérateurs divergent. Aux États-Unis celui des technologies est le plus attractif avec un salaire moyen de 126,5 K€ annuel. Au Royaume-Uni, c’est celui des services financiers (73,6 K€ annuel).
En France, entre un développeur travaillant dans la communication et un développeur travaillant dans le retail, l’écart de salaire moyen est de l’ordre de presque 20% au profit du retail. Cet écart est de 7% entre un profil technique travaillant dans la distribution et un autre dans les services financiers.
Aux États-Unis, ce sont les secteurs des technologies (126,5 K€), du retail (125,6 K€) et des services financiers (122 K€) qui proposent les meilleures rémunérations. Au Royaume-Uni, le secteur de la distribution est, à contrario, le secteur qui rémunère le moins bien les développeurs (67,5 K€), devancé par les services financiers (73,8 K€), la communication (70,2 K€) et la technologie (67,5 K€).
« Si la différence de salaires est toujours élevée entre les États-Unis et l’Europe, il est aussi important de noter que ce ne sont pas les mêmes secteurs qui proposent les salaires les plus attrayants. Outre-Atlantique, l’écosystème des technologies, très dense et hautement concurrentiel, pousse les nombreux acteurs du domaine à tirer les salaires vers le haut », explique Antoine Garnier-Castellane, directeur du bureau français de Hired. « En France, à l’inverse, ce sont des secteurs dits traditionnels qui proposent les salaires les plus attractifs, notamment pour garder des avantages concurrentiels face à leurs concurrents, grâce à la technologie ».