L’Open Source est partout !

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Incontestablement, l’Open Source a su conquérir l’informatique et les utilisateurs, notamment les développeurs et les entreprises. La réalité des projets et du quotidien est là : frameworks et librairies open source, outils open source ! On ne se pose plus de réelles questions tellement il est entré dans les moeurs. Bien entendu, il reste un suractivisme des deux côtés mais le « tout propriétaire » ou le « tout open source » n’a pas beaucoup de sens, surtout en entreprise ou même chez un utilisateur lambda. Microsoft a acté définitivement que l’open source fait partie du marché, qu’il faut travailler avec pour continuer à vendre des logiciels et des services et le nombre de contributions de l’éditeur dans les communautés augmente. Il reste tout de même plusieurs points faibles : le peu de présence des distributions Linux sur les ordinateurs vendus. Sur ce point, Windows demeure la référence et OS X montre une belle vivacité grâce aux terminaux iOS. Ensuite, malgré quelques belles réussites, le nombre très restreint d’éditeurs open source dépassant les 500 millions de chiffre d’affaires. Cette relative faiblesse est compensée par les communautés et plusieurs fondations qui animent le monde ouvert. En France, nous pourrions faire le même constat. Nous avons plusieurs belles SSII open source mais finalement peu d’éditeurs open source poids lourds malgré, là aussi, des réussites (Talend, Symfony). Rasmus, le père de PHP, avait dit en 2010 que PHP « n’était plus cool ». Mais ce constat est d’une logique implacable : il est la preuve que PHP se banalise et qu’il s’impose de facto dans de nombreux projets sans qu’il faille en faire sa promotion. Le prochain défi de l’open source est le cloud computing avec la notion d’open source. Mais là, tout le monde cherche ses marques. Dans un marché si neuf et en perpétuel changement, les multiples projets open cloud (et trop souvent concurrents) n’aident pas forcément à sa visibilité et le manque d’interopérabilité et de spécifications bloque cette ouverture. Tout le monde doit parler avec tout le monde.

François Tonic

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