1 bitcoin pour changer la note d'un examen

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admin

mer, 15/06/2016 - 14:45

Cela ne vous a pas échappé, c'est aujourd'hui que débutent les épreuves du Baccalauréat 2016. Le bac... ce marronnier incontournable pour les journalistes.

Même les journalistes informatiques ? Et bien oui, et même de plus en plus. Car, c'est un phénomène mondial, les élèves s'informatisent, dans intentions qui ne sont pas toujours celles d'améliorer leur connaissance en histoire ou en géographie.

Ainsi que le fait remarquer la société Radware, spécialisée en lutte anti DDoS, de nombreuses écoles ont en effet été récemment victimes de cyber-attaques perpétrées ou commanditées par des étudiants mécontents.

Par exemple :

-         Au Japon, en mai 2016, un lycéen mécontent de 16 ans a téléchargé et utilisé un outil d’attaque informatique mettant hors ligne pas moins de 444 écoles primaires, lycées et universités.

-         En Australie un étudiant de 15 ans risque jusqu’à 10 ans de prison pour avoir mené l’une des plus importantes cyber attaques de l’histoire du pays. L’attaque était si vaste qu‘il a affecté pas moins de 10 000 clients du fournisseur d’accès internet local NuSkope.

-         L’Inde, le Canada, l’Angleterre et les Etats-Unis ont également eu à déplorer des attaques du même type.

Nous saurons bientôt si le phénomène s'étend à la France :-)

La motivation des écoliers/étudiants.

Dans la plupart des cas, il s’agit de retarder un examen, de manipuler le processus d’enregistrement ou encore changer ses notes. Il peut également s’agir d’une attaque personnelle d’un étudiant à l’encontre de son école.

Comment évaluer la menace ?

L’un des principaux motifs de préoccupation sur ce sujet est probablement le nombre croissant de « services » de hacking disponibles sur le Darknet.

Certains fournissent des prestations tels que le changement des notes obtenues à un examen (1 Bitcoin, soit 610 euros à date du 14 juin 2016) ou encore des attaques de type Deni de Service. Ces services mettent à la portée du plus grand nombre, y-compris ceux qui ne sont pas des hackers, la possibilité de mener des attaques ou de causer des dommages au sein des ressources informatiques d’une école. En plus de ces services, l’attaquant potentiel peut louer des botnets ou des services de type Stressers en contrepartie de Bitcoins (voir la capture d’écran ci-dessous réalisée sur le Darknet).