Le classement annuel des 100 premiers éditeurs français a été rendu public le 12 avril, en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'état à l'économie numérique. Faisant véritablement office d’ observatoire du logiciel, l’étude est réalisée chaque année par Truffle Capital, société de capital risque, grâce aux analystes du  CXP et avec le support de Syntec informatique.

L’étude estime que l'édition de logiciels est une industrie « résiliente ». Malgré la crise, le CA cumulé des 100 premières sociétés françaises  a en effet progressé en 2009 : 6 milliards au total, contre 5,7 milliards en 2008, l’activité « édition » pesant 4 milliards, en progression de 200 millions. Cette performance mérite d’être notée et contraste avec la chute des éditeurs mondiaux.

Au sein du classement, Dassault Systems demeure le leader. Avec 1,251 milliard de CA édition et 7834 employés dont 3600 en R&D, il continue d’être la locomotive de la profession. Le CA cumulé des 10 suivants atteint à peu près son CA édition. Sopra Group-Axway, Murex, Cegid, Linedata services, Avanquest et GFI Informatique sont dans l’ordre, les 6 suivants. Après, aucun éditeur n’atteint 100 millions de chiffre d’affaires.

Effectifs R&D : + 500 emplois

Les 100 éditeurs du Truffle 100 enregistrent une création nette de 500 emplois dans leur R&D.  « Au plus profond de la crise, les éditeurs du ont démontrés qu'il constituaient le socle d’une industrie étonnamment résiliente, capable pour un grand nombre d’entre eux de croître tout en restant bénéficiaire, d'innover, de préparer l'avenir, de continuer à investir massivement en recherche & développement. » note Bernard-Louis Roques, Directeur Général de Truffle Capital, qui poursuit à l’attention de Nathalie Kosciusko-Morizet:  « L'industrie du logiciel est exemplaire en temps de crise, créatrice de valeur et d'emplois. Elle mérite une véritable Stratégie industrielle, en France et en Europe. »

« Small is beautiful! Les petits éditeurs sont désormais les moteurs de leur industrie. Tandis que les leaders souffraient, les PME, audacieuses et dynamiques, ont assuré la relève. Et leur constant appel à l'implémentation d'un Small Business Act (SBA) , en tête de leurs revendications prend aujourd'hui toute son acuité. Ils sont de légitimes attributaires du Crédit Impôt Recherche (CIR), qui ne les privilégie pas encore assez dans son format actuel. Ils méritent aussi d'être les grands bénéficiaires du Grand Emprunt, car ils offrent les meilleurs garanties de retour sur investissement pour l'argent public, en terme de créations d'emplois qualifiés non délocalisés, et de contribution pérenne et durable à la croissance future. », déclare le DG de  Truffle Capital.

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Jean Kaminsky