Suite aux sinistres évènements de vendredi 13 novembre 2015, l'état d'urgence a été décrété en France. Hier, les députés ont voté le prolongement de cet état d'urgence pour trois mois.

Dans le cadre de ce vote, deux amendements précisent : le ministre de l’Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l’interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie.

Si notre gouvernement bloque déjà des sites depuis février, 87 sites comme le rappelle notre confrère Le Monde, à bien lire le texte ci-dessus, il ne s'agit plus de bloquer de manière logicielle par exemple en configurant un routeur ou en effaçant un enregistrement DNS.

Toute mesure, cela peut très bien signifier que des personnes physiques interviennent dans un datacenter pour arracher au pied-de-biche un serveur de sa baie :-)

Tous les webmasters ou administrateurs qui hébergent de nombreux sites sur un même serveur ont donc tout intérêt à jeter un oeil sur les contenus publiés, histoire d'éviter une catastrophe.