« Quel est l’avenir du Cloud pour 2011 » ? Les spécialistes apportent leurs éclairages !

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Les experts réunis par OXYGEN

mar, 11/01/2011 - 12:13

Selon la dernière conférence de presse du Syntec Numérique,  2011 devrait être, pour le secteur IT, la première année faste d’après crise. Et, parmi les chantiers majeurs des entreprises dans le cadre de cette reprise, le Cloud figure en première ligne.

Si l’intérêt principal du Cloud computing réside dans les économies potentielles qu’il peut faire réaliser aux entreprises qui l’adoptent, voire même aux économies nationales qui le favorisent (37,4 milliards d'euros à la France à l'horizon 2015 selon les derniers chiffres du CEBR), il est aussi porteur de nombreux avantages en matière de souplesse des infrastructures et de disponibilité des données.

Cependant, il n’est pas toujours évident de faire le tri entre les concepts liés au cloud (SaaS, PaaS, IaaS…) et sa réalité. A l’horizon 2011, les entreprises qui progressent dans leur réflexion, ont besoin de savoir où elles mettent les pieds et quelle est la manière la plus adaptée d’y parvenir. Dans cette perspective, OXYGEN a réuni ses meilleurs experts afin qu’ils délivrent leurs visions sur les tendances que les entreprises ne devront pas négliger dans les mois à venir !

« La thématique du Cloud est extrêmement médiatique. Le concept est largement commenté et débattu mais la mise en application réelle sur le terrain reste encore timide car beaucoup de questions restent en suspend (Sécurité, localisation et stockage des données, interopérabilité entre les applications…..).2011 devrait être l’année de la concrétisation du concept, si l’on veut faire un parallèle rapide, l’on peut dire que le Cloud est au même niveau de maturité que les réseaux il ya 20 ans. Des environnements telles que la messagerie, le CRM ou certains flux de données sont et seront de plus en plus externalisés, mais tout ne passera pas par le Cloud, de plus il ne faut pas non plus faire l’amalgame entre l’outsourcing, l’externalisation et le Cloud computing. Dans cette perspective, il sera important de pouvoir fédérer les besoins des utilisateurs au niveau d’un Datacenter pour concentrer les flux et les rediriger vers les bonnes applications dans le Cloud. »

Hervé Le Fell,  Directeur Général France d’Insight

 

« Difficile, par les temps qui courent, de faire l'impasse sur le Cloud Computing. En tant que pionner, depuis plus de 10 ans, de la gestion de documents en mode SaaS, nous avons vu l’évolution des besoins et des doutes des sociétés. Les inquiétudes des entreprises à l’aube 2011 sont plutôt de savoir où sont stockées les données. Car à l’heure de l’internationalisation, cela peut éventuellement poser des problèmes selon les pays en raison de réglementations différentes. Le Cloud Computing posera aussi en 2011 la question de son intégration concrète dansl'informatique des entreprises et des administrations. »

Eric Rousseau, Directeur Général de VeePee

 

« Le Cloud a aujourd’hui dépassé la simple terminologie marketing pour devenir une réalité. Et, à l’horizon 2011, cela va concerner tout type de service. Nous constatons que le marché de l’assistance informatique à distance pour les entreprises est prêt pour une nouvelle stratégie SaaS.  Le mode SaaS est LA plateforme de prédilection des entreprises qui exigent de la sécurité, de la fiabilité et de la disponibilité. Le SaaS appliqué au Service Desk IT aide les responsables à sécuriser le contrôle de leurs équipements informatiques et apporte une assistance technique à l’utilisateur final n’importe où, n’importe quand, même s’il se trouve hors du réseau local. Par conséquent, adopter une stratégie compatible avec le cloud modernise l’infrastructure d’assistance pour répondre aux attentes des utilisateurs actuels et place cette infrastructure en meilleure position pour interagir facilement avec les futurs développements du Cloud Computing »

Gilles Samoun, CEO de NTRglobal

 

« A l’approche de 2011, il est temps de concrétiser le discours Cloud. C’est en effet le moment de dépasser les concepts pour le rendre opérationnel. Et si développer des solutions et offres dédiées est une bonne façon de matérialiser le Cloud, il paraît aussi important que les acteurs qui le propose l’adopte et le teste. C’est en tout cas notre vision et ce pourquoi nous avons fait le choix d’une solution bureautique, collaborative et messagerie totalement Cloud pour nos 6300 collaborateurs.

Au-delà des multiples messages marketing inhérents à cette offre, 2011 s’annonce donc comme le moment de démontrer sa capacité d’innovation en tirant parti, pour ses clients, de son savoir faire opérationnel. »

Vincent Rouaix, Président et Directeur Général du groupe GFI

 

« To  be Cloud or not To be…telle ne sera pas la question de 2011 ! En effet, durant l’année à venir, les décideurs devront réellement s’interroger sur la place qu’ils accordent à l’informatique dans leur stratégie d’entreprise. En effet, le choix d’opter pour une infrastructure en Cloud doit être prise par la très haute hiérarchie managériale car cette démarche d’externalisation est transversale et impacte toute l’entreprise (à qui confier la gestion, pourquoi et comment procéder ?). L’enjeu réside dans la prise de conscience des entreprises dans l’importance de la mesure de ses besoins afin que celle-ci  puisse envisager les problématiques de fonctionnement de ses différents services.  Et c'est ainsi que NEC IT Platform Solutions et l'écosystème de partenaires spécialisés accompagne ses clients. »

Laurent Clerc, Responsable Offre DataCenter chez NEC IT Platform Solutions

 

« Les hébergeurs sont d’autant plus concernés par le Cloud Computing que leurs clients n’ont pas attendu la formalisation marketing de ce concept pour leur demander de concevoir des nuages privés, renforcés par la virtualisation, la parallélisation des traitements et l’évolution des capacités de stockage.

A côté des nuages privés et publics, il se développera des nuages hybrides non seulement homogènes (ce que pratiquent déjà les hébergeurs à valeur ajoutée) mais aussi hétérogènes. Cela soulève un certain nombre de questions techniques et demande quelques prouesses, en particulier en matière de technologie réseau. Outre les améliorations techniques à venir, le prochain obstacle à franchir sera relatif à la sécurité des données».

Dominique Morvan,  Directeur Général d’Internet Fr

 

« 2011 va, sans aucun doute, être à nouveau l’année du Cloud. Autre prévision certaine qui est indissociable du Cloud : la sécurité informatique sera encore trop peu prise compte. Par essence, le Cloud mêle à l’extrême l’ensemble des aspects de la sécurité des systèmes d’information. Il s’agit en effet de confier à un tiers tout ou partie du stockage et du traitement des données d’une entreprise, sachant que ce tiers fait lui-même probablement appel à d’autres acteurs, plus ou moins visibles. Nous avons par conséquent à faire à une chaîne de sous-traitance dont chaque maillon peut présenter des faiblesses. Ainsi, que ce soit du point de vue technique ou organisationnel, 2011 va être une année de prise de conscience et de mise en œuvre des premières solutions de sécurité réellement adaptées aux problématiques du cloud. »

Renaud Bidou, Directeur Technique de Deny All

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