60.000.000.000.000 de bytes pour la carte 3D de la voie lactée

Par:
jean

mer, 09/06/2010 - 11:58

L’Agence Spatiale européenne, ESA vient de choisir la base de donnée CACHÉ, la puissante base de données orientée objet d’InterSystems pour supporter la recherche scientifique dans le cadre du projet Gaia. Le satellite Gaia sera lancé à la mi-2012 pour établir une carte précise, en 3D de la Voie Lactée. La mission du satellite sera d’établir pendant au moins 5 ans, la carte précise et en 3D de notre galaxie, et de suivre 1 milliard d’objets, en établissant leur position, leur mouvement, leur luminosité, pendant cette période. Dans notre Galaxie, Gaia devrait pouvoir découvrir des centaines de milliers d’astéroïdes.

Compte tenu du volume énorme des données qui, pour ce projet, seront rassemblées et analysées par l’ESA, la base de données doit répondre à d’importantes exigences en matière de vitesse et d’évolutivité. Ces exigences dépassent de loin les spécifications de bases de données normales. Ce sont précisément ces exigences qui ont motivé le Centre Européen de Recherche de l’Espace et de l’Astronomie de l’ESA, basé à Madrid, à choisir CACHÉ pour l’aider à traiter les données qui seront transmises par le satellite Gaia.

Intersystems, l’éditeur de la base de données Caché, qui a été retenu pour traiter les données, estime que le milliard d’objets célestes donnera lieu à 100 observations de chaque, et que chaque observation donnerait lieu à 600  bytes de données. la base à gérer peut être donc estimée à 60.000.000.000.000, soit 60 TB.

William O’Mullane, responsable de opérations scientifiques du projet Gaia, explique  qu’il ne faut pas prendre à la légère les prestations et l’évolutivité exigées de l’indispensable base de données. “Nous devons pouvoir stocker dans la base de données les dizaines de milliers d’objets Java par seconde ainsi que traiter de nombreuses recherches SQL. CACHÉ est en mesure de le faire.” Jordi Calvera, manager d’InterSystems Iberia, confirme et ajoute: “CACHÉ est spécialement conçue pour traiter et analyser de très gros volumes de données. Nous sommes heureux que l’ESA ait décidé d’utiliser CACHÉ et de travailler avec InterSystems.”

Jean Kaminsky