Aardvark : OpenAI veut aider à mieux sécuriser le code
ven, 28/11/2025 - 07:29
OpenAI veut aider les développeurs à trouver les bugs et à mieux sécuriser le code. Pour ce faire, il propose un agent dédié : Aardvark. Il s'appuie sur GPT-5.
Comment fonctionne l'agent ? "Aardvark analyse en continu les référentiels de code pour repérer les vulnérabilités, déterminer si elles peuvent être exploitées, les prioriser selon leur gravité et proposer des correctifs ciblés. Il surveille les commits et modifications des bases de code, identifie les vulnérabilité et les exploitations possibles, et propose des correctifs.Il n’utilise pas de techniques d’analyses classiques comme le fuzzing ou l’analyse de la composition des logiciels, mais raisonne à l’aide d’un LLM et utilise des outils pour comprendre le comportement du code. En vérité, il recherche les bugs comme le ferait un chercheur en sécurité : il lit le code, l’analyse, écrit et exécute des tests, utilise des outils, etc." explique OpenAI.

L'agent suit des étapes précises :
- Analyse : il commence par analyser le référentiel dans son ensemble pour générer un modèle de menaces représentant sa compréhension des objectifs et de l’architecture de sécurité du projet.
- Analyse des commits : il recherche des vulnérabilités en inspectant les modifications introduites par les commits par rapport à l’ensemble du référentiel et à son modèle de menaces. Lors de la première connexion à un référentiel, Aardvark en analyse l’historique pour repérer les problèmes existants. Aardvark explique les vulnérabilités qu’il a découvertes étape par étape, en annotant le code pour qu’un humain puisse l’examiner.
- Validation : une fois qu’Aardvark a repéré une vulnérabilité potentielle, il tentera d’en tirer parti dans un environnement isolé (sandbox) pour confirmer qu’elle est bien exploitable. Aardvark décrit ses actions pour s’assurer que les utilisateurs bénéficient d’informations précises et de haute qualité, avec un faible nombre de faux positifs.
- Application des correctifs : Aardvark s’intègre à OpenAI Codex pour corriger les vulnérabilités détectées. Il ajoute à chacune de ses découvertes un correctif généré par Codex qu’il a lui-même analysé pour qu’un humain puisse le parcourir et l’appliquer en un clic.
Pour le moment, l'agent est en bêta privée.

