Un des défis de l'IA est la capacité de calculs à utiliser pour l'entraînement, l'inférence et l'exécution des couches techniques. Il faut des dizaines de milliers de GPU. NVIDIA est le plus important fournisseur. Peut-on produire des puces IA capables de faire pareil mais en consommer moins d'énergie que les énormes GPU ? C'est l'ambition d'une startup française créée en 2004. Elle a levé 26 millions $ pour créer les prototypes et fixer les technologies.

Arago a choisi la technologie dite photonique, c'est-à-dire utilisant la lumière, pour accélérer les échanges au coeur des composants. Cette approche permet d'augmenter consiréblement les bandes passantes. Arago espère ainsi un meilleur rendement de la puce, moins d'énergie consommée. Bref : un meilleur ratio watt / dollars. Arago espère des réductions d'énergie de 10 à 30. Les équipes développent l'ensemble des couches et du design des composants. 

L'autre défi est que le futur composant soit totalement compatible avec les langages, les logiciels et les frameworks IA actuels. Il faut aussi que ce composant puisse se déployer dans les serveurs actuels. Pour optimiser le fonctionnement, Arago a développé sa propre couche logicielle : CARLOTA. Elle s'appuie sur PyTorch et permet d'abstraire la couche hardware bas niveau. 

Arago ouvre plusieurs postes à San Francisco, Paris et Tel Aviv.