Géraldine Le Meur aide les startups à réussir

Par:
francoistonic

mer, 06/07/2016 - 11:24

Géraldine Le Meur est une familière du monde de l’entreprise, du web et des startups depuis de nombreuses années. Elle était très active durant les conférences Le Web. Elle revient, avec plusieurs autres entrepreneurs, avec The Refiners. Il s’agit d’un accélérateur et non d’un incubateur. L’idée est très simple : aider les startups à monter en puissance, à trouver son marché et à s’installer sur San Francesco et la Silicon Valley. Plus de 200 mentors sont déjà référencés dont Xavier Niels, le BPI. Il y a beaucoup de Français mais aussi des américains.

Pour Géraldine, si les startups français sont bonnes pour concevoir un produit et en ingénierie, il manque souvent un élément clé : le marché et comment aller aux Etats-Unis qui concentre les compétences, le marché clé, les ressources. Mais The Refiners n’incite pas à aller s’expatrier aux Etats-Unis. Au contraire, il s’agit de garder une forte équipe technique en France mais à avoir un pied sur la côté Ouest. 

Géraldine nous a rappelé les 3 piliers de The Refiners :

1 un modèle cross-border pour émerger les startups français aux USA mais les voir comme uniquement un marché mais comme d’une force supplémentaire

2 le fossé culturel : le comprendre, le considérer

3 un vaste réseau pour les startups

La partie culturelle est un élément sensible et souvent trop peu considérer. « On peut perdre beaucoup de temps à comprendre comment fonctionne elle fonctionne. Il faut trouver les bons contacts au bon mauvais. » précise Géraldine. The Affiner joue pleinement se rôle. Cependant, l’accélération ne va pas problème tout et n’importe quoi, par exemple, si vous êtes dans la biotech uniquement ou que vous visez le marché asiatique, The Refiners ne sera pas le relais adéquate. 

Géraldine est revenu avec nous sur une des différentes entre la France et les Etats-Unis : le Français aura beaucoup d’idée, de bons ingénieurs, l’Américain fera plutôt « quel problème je peux ou je veux résoudre ». Il faut un mixe des deux pour réussir. L’ambition est donc de faire monter en charge la startup et de trouver son marché.

Le modèle économique de l’accélération est très simple : aider 50-60 startups sur 3 ans, investir 50 000 $ (dont la moitié est refacturée), avec prise de participation dans le capital, à hauteur 3 à 7 %. Géraldine précise bien que ce n’est pas avec The Afiners que les startups vont trouver leur financement, ce n’est pas l’objectif. « Nous avons déjà reçu 300 dossiers » précise Géraldine. La première phase concrète de recrutement aura lieu mi-septembre.   

François Tonic