Le Commodore 64 ou C64 ou encore C-64 est l’ordinateur de toute une génération. C’est surtout un succès commercial incroyable : 17 millions d’unités vendues ce qui fait du C64 l’ordinateur le plus vendu au monde ! Commodore règne sur le marché de l’ordinateur personnel. Il est mis sur le marché en septembre 82. Par son design et sa conception, le C64 reprend les recettes VIC-20, mais en plus puissant :

- nouveau processeur MOS 6510

- système audio sur 3 canaux

- 64 Ko de mémoire vive

Il possédait de multiples interfaces : lecteur K7, manettes de jeux, sortie vidéo, port cartouche, port série. On pouvait aussi y connecter une imprimante, un modem et un lecteur de disquette, terriblement lent… Une super machine, simple et robuste. Les logiciels ne tardèrent pas à se multiplier : le succès du C64 vient de l’immense logithèque. Mais aussi pour une robustesse à toute épreuve. Encore aujourd’hui, il fonctionne comme au premier jour !

Le C128 sort en janvier 85. Il était compatible avec les programmes du C64. Il proposait 3 modes de démarrage : C64, C128 et un mode CP/M. La machine embarquait un processeur Z80. En 87, le C64C sort. Décision étonnante du constructeur, car le marché était déjà tourné vers les ordinateurs 16 bits et les premiers 32 bits. Le Commodore reste en 8 bits.

Le C64C reprend le design, réussi, du C128 qu’il partage en (grande) partie avec l’Amiga 500. Il garde cependant les caractéristiques du C64 même si l’électronique est mieux intégrée. Un des intérêts du C64C est d’être livré avec le système graphique GEOS. Mais il arrive trop tard : les machines 8 bits sont totalement dépassées et les Atari et Amiga règnent sur le marché. La principale erreur de Commodore a été sur le prix de vente du C64C : plus cher que l’original. Ce fut un échec. Dommage, car la machine était très sympa.

Petit retour en arrière : été 1980

Le VIC-20 est présenté en juin 80 pour une sortie réelle en janvier 81. Toujours animé par le processeur MOS 6502 à 1 MHz, il était équipé de 5 Ko de mémoire vive, dont seulement 3,5 disponibles pour l’utilisateur. C’était la principale faiblesse de ce modèle. Il affichait 16 couleurs et il proposait des connecteurs pour les manettes, les cartouches de jeux et un port série. L’utilisateur pouvait y connecter un écran, une imprimante, un modem, un lecteur de K7, un lecteur de disquette. Il embarquait dans la ROM le traditionnel BASIC.

Avec le VIC-20, Commodore introduit le design qui sera repris par Commodore 64. Il inaugure les années fastes du constructeur avec un ordinateur couleur à un prix très raisonnable même s’il n’affiche que 22 caractères par ligne. Trop limité pour l’entreprise, cet ordinateur va vite rencontrer un succès dans les familles pour les jeux : + 1 million d’exemplaires vendus.

VIC signifie Video Interface Chip. Cette puce avait été créée pour les machines d’arcades et les consoles par Commodore, mais comme aucun constructeur ne s’y intéressait, le constructeur l’utilise dans sa propre machine.

En partenariat avec le magazine Technosaures.