Intel traverse une mauvaise phase. Le nouveau patron veut remettre en ordre de marche le géant, hier, roi des CPU, aujourd'hui, les enjeux sont de retrouver la croissance et rivaliser avec les concurrents. Le fondeur annonce une nouvelle vague de licenciements : plus de 34 000 salariés seraient concernés. Après les annonces de 30 milliards d'investissements en Europe, Intel décide de tout arrêter. 

L'arrêt des projets européens est un coup dur pour l'Europe du semi-conducteur. Le plus urgent est de sortir des puces capables de rivaliser avec les concurrents. Les puces IA et les GPU échappent largement à Intel et à court terme, peu d'espoir. Sur le marché mobile, Intel ne semble pas en mesure de concurrencer ARM. Une partie des espoirs se tourne vers la nouvelle gravure 14A. Mais le fondeur a prévenu que cette nouvelle technique sera déployée uniquement si un ou plusieurs gros clients soutiennent le projet. Mais ce procédé ne devrait pas voir le jour avant 2027.

Et si Intel recentra les gammes, proposer des améliorations fortes sur le x86 et regarder au-delà notamment : l'automobile, le quantique, le datacenter, l'IoT. Le fondeur proposait aussi d'excellents mini-PC, NVIDIA se lance sur ce segment, pourquoi ne pas relancer les NUC avec des machines taillées pour l'IA ?