Le côté obscur de la force de vente par Internet

Par:
fredericmazue

mer, 17/12/2008 - 17:47

Claire Newell une journaliste du Times de Londres s'est fait embaucher incognito, via une agence de travail temporaire, au service d'expédition d'Amazon en Grande Bretagne. Les conditions de travail qu'elle rapporte dans son article rappellent que l'esclavage n'est pas aboli dans notre monde ni même tout près de chez nous.

Pour travailler à Amazon Londres, vous devez d'abord payer le bus de la compagnie (9.3 euros) si vous n'avez pas de voiture. Ne soyez pas en retard sinon vous perdez un demi-point. Si vous êtes malade, même avec certificat médical, vous perdez un point et quand vous avez 'puisé votre capital de 6 points vous êtes viré. Après une semaine bien remplie on exigera de vous, sous peine de remerciement immédiat, 10 heures supplémentaires de nuit le samedi soir jusqu'à 5 heures du matin le dimanche, ce qui représente rien moins que 7/7 jours de labeur. Pendant tout ce temps vous ne vous ennuierez pas: vous devrez emballer 140 console de jeux à l'heure (moins de 30 secondes par emballage autrement dit) et si vous ne tenez pas le quota, non seulement vous perdez des points, mais vous en faites perdre à votre équipe. Et si vous devez aller aux toilettes, vous devrez demander la permission.

Un vrai camp de vacances...
Ah oui au fait... Amazon anticipe cette année des ventes internationales de l'ordre de plus de 19 milliards de dollars