Le virus de la grippe H1N1 mieux connu grâce à un supercalculateur à GPU

Par:
fredericmazue

mar, 15/11/2011 - 14:10

Des chercheurs chinois, explique NVIDIA, ont fait un grand pas dans la course contre la grippe, en utilisant des GPU NVIDIA Tesla pour réaliser la première simulation informatique au monde du virus grippal H1N1 en entier, et ce, au niveau de l'atome.

Des chercheurs de l'Institut du Génie des Procédés de l'Académie Chinoise des Sciences (CAS-IPE) utilisent des simulations de dynamique moléculaire comme un "microscope de calcul" pour explorer la structure atomique du virus de la grippe H1N11. Grâce au Mole-8.5 - un supercalculateur bénéficiant de l'accélération matérielle de plus de 2.200 GPU NVIDIA Tesla -, des chercheurs sont parvenus à simuler le virus complet de la grippe H1N1, ce qui leur a permis de vérifier les connaissances théoriques et expérimentales actuelles sur le virus.

"Le supercalculateur à GPU Mole-8.5 nous permet d'effectuer des recherches scientifiques qui n'étaient tout simplement pas possibles auparavant", a déclaré le Docteur Ren Ying, professeur adjoint à CAS-IPE."Cette recherche est une étape importante dans le développement de moyens plus efficaces pour contrôler les épidémies et pour créer des médicaments anti-viraux."

L'étude des bactéries et des virus dans les expériences de laboratoire est difficile, parce que les réactions sont souvent trop rapides et délicates à saisir. Et auparavant, les simulations informatiques de ces systèmes n'étaient pas à la portée des supercalculateurs, à cause de la complexité de la simulation des milliards de particules variant selon les bonnes conditions environnementales.

Les chercheurs de la CAS-IPE sont arrivés à leurs fins en développant une application de simulation de dynamique moléculaire qui bénéficie de l'accélération GPU2.. Cette application a été exécutée sur le supercalculateur à GPU Mole-8.5 composé de 288 nœuds de serveur. Le système a été capable de simuler 770 picosecondes par jour avec un pas de temps d'intégration de 1 femtosecond pour 300 millions d'atomes ou de radicaux.