L’économie numérique au Gouvernement

Par:
jean

mer, 19/03/2008 - 10:45

La nomination d’un responsable gouvernemental en charge de l’économie numérique était attendue de longue date de la part de ses représentants.
Les industries du numérique qui représentent un marché mondial de 2600 Mds€, constituent l'un des principaux leviers de croissance, à l'instar de l'industrie française du logiciel qui connaît une croissance en moyenne trois fois supérieure à celle du PIB.
La France pâtit cependant d’un retard certain en matière d’adoption du numérique, qu’il s’agisse des ménages ou des entreprises. Les industriels font également face à la situation pour le moins contrastée de la capacité française d’innovation : les compétences sont réelles mais en pénurie, la valorisation des savoirs demeure insuffisante, les passerelles R&D publique-industrie sont encore faibles, les possibilités de financement souvent inadaptées…

Loïc Rivière, Délégué général de l’Association Française des Editeurs de Logiciels (AFDEL) a déclaré : «L’entrée du développement de l’économie numérique aux côtés des autres missions du secrétaire d’Etat chargé de la Prospective et de l’Evaluation des Politiques publiques, Eric Besson, répond aux attentes des acteurs de l’écosystème numérique. Ceux-ci dressaient le constat d’un manque de coordination et de vision des politiques publiques en la matière. Plus que le respect d’un engagement pris pendant la campagne présidentielle, cette nomination traduit la prise de conscience politique que l’économie numérique est aujourd’hui le principal levier de la croissance et le fer de lance de l’innovation industrielle en France. »

« La politique numérique ne peut être que globale par définition : le développement des contenus ne peut se concevoir sans celui des infrastructures et des équipements, celui des entreprises innovantes ne peut se penser sans une réflexion globale sur l’écosystème des TIC et son environnement économique et réglementaire. La future politique de développement de l’économie numérique devra donc remédier à l’éparpillement des organes de décisions et des dispositifs pour amorcer une dynamique susceptible de repositionner la France dans le peloton de tête des économies numériques européennes. La nomination d’un responsable ministériel en constituait un préalable. Le chantier est ouvert ! » a -t-il conclu.