Microsoft dévoile son nouveau centre des technologies

Par:
francoistonic

ven, 11/09/2009 - 16:46

Nouveaux locaux obligent, Microsoft France a dévoilé lors d’un événement interopérabilité le 10 septembre dernier, le MTC (Microsoft Technology Center). Celui-ci existait déjà depuis plus de deux ans mais avec l’ouverture du nouveau siège près de Paris, le MTC s’agrandit considérablement, se dote d’un tout nouveau data center de nouvelle génération intégrant notamment un couloir chaud et une optimisation de la gestion de l’air. Si le centre ne sera pleinement opérationnel qu’à la mi-septembre, Microsoft mise beaucoup sur ce MTC pour tester les projets et concepts des clients, des entreprises. Le but des lieux est de se parler, de se rencontrer, d’échanger, de tester. L’interopérabilité sera une des fonction clé du centre. Il est possible d’y tester la bonne intégration entre différentes technologies, Microsoft et open source par exemple. C’est l’Interop Lab. « En collaborant avec de nombreux éditeurs concurrents, nous facilitons l’intégration des systèmes hétérogènes. Ainsi l’interopérabilité devient pour nos clients un gage d’intégration et leur permet de créer de la valeur en maximisant leur investissement dans l’innovation. » déclare Alfonso Castro, Directeur de la stratégie Interopérabilité Microsoft France.

Microsoft rappelle les piliers de l’interopérabilités : avoir des logiciels interopérabilité sur le marché, participation active aux travaux de standardisation, collaboration avec les autres acteurs du marché, publication d’informations techniques, de code, etc. 

L’informatique pragmatique revint à plusieurs reprises durant la table ronde interopérabilité qui réunissait sur invitation de Microsoft : Novell, Red Hat, VMware, OpenOffice, Drupal, Citrix, Bull, Soyatec, HP, Arena DSI. Plusieurs thèmes furent abordés, sans réussir à trouver une réponse claire : qu’est-ce qu’un standard, le standard ouvert est-il un préalable, comment se faire l’interopérabilité, quel est son coût. Une des interrogations fut : comment écrire un standard qui dure 20 ans ? Et pour l’entreprise, le pragmatisme est le plus important : oui aux standards, non à devenir un intégrateur car ce n’est pas le métier d’un DSI !