Oracle Fusion Middleware : faire tourner l’infrastructure !

Par:
francoistonic

ven, 03/07/2009 - 09:49

Avec Fusion Middleware 11g, Oracle souhaite plus que jamais être le lien entre le serveur et l’utilisateur. Les objectifs premiers de cette version est d’apporter de la fluidité dans les processus métiers, disposer d’une organisation plus souple, de pouvoir monter en charge rapidement et enfin de faciliter le développement, le déploiement et l’administration des applications, des environnements.

Fusion Middleware 11g ressemble à une suite logicielle. On y trouve Oracle SOA Suite, WebLogic Suite, WebCenter et Identity Management. Désormais l’intégration des outils BEA, racheté par Oracle, se concrétise réellement. Le but de Fusion Middleware 11g est aussi de faire profiter les entreprises des dernières technologies du marché comme le multicore, la virtualisation, le stockage, le RIA. Et outil de middleware oblige, Oracle se rend compatible avec l’ensemble des autres solutions métiers comme Siebel ou PeopleSoft.

La partie développement a été largement améliorée. Tout d’abord avec JDeveloper qui permet de créer des applications Java, pour mobile, SOA, BPM, etc. Le tout s’intégrant dans les cycles de gestion de vie des applications pour laquelle on peut utiliser les outils open source du marché (ant, maven, subversion, bugzilla…). Mais c’est sur la partie web qu’Oracle a fait un effort important via WebCenter et en particulier sur le framework WebCenter. Il s’agit d’un framework déclaratif, permettant de créer rapidement des applications RIA, mobile, portail. On assemble les composants entre eux et évite au maximum le code. On peut y gérer les réseaux sociaux, le wiki, le blog, etc. Et l’ajout de nouvelles fonctions se fait simplement par glisser – déposer et quelques clics.

Pour la partie purement montée en charge, Oracle s’appuie sur Application Grid. On y trouve la machine virtuelle java de BEA : JRockit qui permet de disposer d’applications Java capables d’exploiter au mieux le multicore. Et côté administration, l’ajout de nœud de cluster est réduit à sa plus simple expression pour pouvoir optimiser le fonctionnement des applications. On dispose ainsi d’une puissante console d’administration pour suivre en temps réel les performances de chaque application.

La virtualisation n’est pas non plus un oublié de Fusion Middleware. Avec Application Builder, Oracle permet de créer en quelques instants des appliances virtuelles d’un système, d’une plate-forme. C’est un axe important surtout pour pallier rapidement à des pics de charge ou pour mieux répartir la charge.

Avec Fusion Middleware 11g, Oracle fait le ménage et propose une nouvelle fondation plus large allant du serveur d’applications, au développement en passant par la gestion des identités ou encore des architectures de type SOA (reposant sur la spécification SCA). Surtout, c’est la volonté d’intégration entre les briques de l’éditeur et non Oracle qui prime. Ce qui est le bienvenu. On pourrait regretter le fait que les différentes suites ne soient pas totalement intégrées mais cette offre a l’avantage d’être modulaire. Et Oracle peut garder cette approche tout en voulant s’intégrer mieux avec les solutions non Oracle que l’entreprise peut avoir.