Selon l’ESIEA, les ingénieurs informatique résistent à la crise

Par:
fredericmazue

lun, 22/12/2008 - 16:04

Selon l’ESIEA, Ecole Supérieure d’Informatique, Electronique, Automatique, à l’heure où la crise financière bouleverse les marchés et rend la conjoncture économique morose, certains secteurs tirent leur épingle du jeu. Parmi eux, les ingénieurs en informatique restent sereins. Les observateurs constatent une augmentation des attaques électroniques, des actes de malveillances et de la cybercriminalité contre les entreprises. En se développant, ce nouveau type d’agressions offre des opportunités d’emploi aux étudiants spécialistes de la sécurité et des réseaux. La demande est aujourd’hui en forte croissance (+ 40% d’offres d’emplois sur ces secteurs en 2008 selon l’Apec) et la tendance devrait se poursuivre en 2009.

Sécurité et marchés financiers
Pour les ingénieurs en informatique, l’emploi des jeunes diplômés reste pour l’instant très positif, en croissance continue depuis 2003 et dont aucun segment (services, distribution de logiciels..) n’est touché par la crise. Pour Gérard Sanpité, Directeur du Groupe ESIEA, 2009 se présente bien. « Pour le moment, le ralentissement de l’économie n’a pas d’impact sur l’employabilité de nos jeunes diplômés ». Il est vrai que la maîtrise avancée de l’informatique est plus que jamais un facteur clé de la compétitivité des entreprises. Les incidents et failles de sécurité peuvent avoir des conséquences très graves. « La nécessité de sécuriser les systèmes des marchés financiers est perceptible dans l’évolution des embauches de nos étudiants » confirme Gérard Sanpité.

12 000 ingénieurs dans les 5 ans à venir
Les grands groupes sont gourmands d’ingénieurs et de jeunes diplômés bac + 5. Polyvalents, ces derniers peuvent intervenir dans de multiples domaines. Les diplômés d’écoles d’ingénieurs ont tout intérêt à se spécialiser dans le développement de systèmes complexes, car de grands groupes (Airbus, Renault, Thales, Alstom, Safran, Dassault Systèmes, Schneider Electric…) souhaitent étoffer leurs effectifs. Un des pôles de compétitivité d’Ile de France (System@tic) annonce l’intégration de 12 000 ingénieurs dans les 5 ans à venir, dont 5 600 d’ici fin 2010.