Que peuvent se dire deux startups françaises spécialisées dans l'hébergement et les serveurs en orbite et l'accès aux données par satellite ? Ils parlent accès, communication et satellites. Skynopy et SpaceLocker vont travailler ensemble pour mettre en oeuvre le projet Out of the box de SpaceLocker qui rendra dans une phase cruciale.

L’un met à disposition un “Airbnb” de stations sol, l’autre propose de la colocation en orbite. Skynopy et SpaceLocker, deux startups françaises, s'unissent pour simplifier et accélérer l’accès à l’espace et aux données. À l’occasion des Assises du NewSpace, Space Locker officialise sa décision: elle fera appel à Skynopy pour assurer la connectivité sol de sa mission “Out of the Box”, troisième mission envoyée et premier satellite opéré par l’entreprise, qui décollera pour l’orbite basse en février 2026. Une grande ambition donc !

L'expertise des startups est distincte et complète : 

- SpaceLocker veut démocratier l’hébergement en orbite avec ses conteneurs “plug & play”, aussi simples à installer qu’un port USB. De la taille d’une boîte à chaussures à celle d’un lave-linge, ces boîtes modulaires permettent à plusieurs clients de mutualiser un satellite. Ces derniers peuvent ainsi envoyer leurs technologies dans l’espace sans avoir à concevoir, financer ou opérer leur propre satellite. Résultat : des missions spatiales plus rapides, deux fois moins chères et plus durables évitant la multiplication d’engins en orbite.

- Skynopy veut simplifier l’accès aux données et au pilotage des satellites grâce à son réseau mondial de stations sol haut débit, déployé en un temps record. Sa solution “as-a-service” permet aux opérateurs de télécharger leurs données et de piloter leurs satellites aussi facilement qu’on passe un appel avec son smartphone. Son modèle hybride (partage d’infrastructures existantes et antennes propriétaires), couplé à ses technologies logicielles, permet de réduire la revisite des données à moins de20 minutes, de doubler le volume de données téléchargées lors d’un passage satellite… ou de diviser les coûts par deux !

A suivre.