SoftFluent revendique des redevances sur les applications 'No Code'

Par:
admin

jeu, 01/04/2021 - 15:16

Alors que l’avènement du « No Code » est une réalité de plus en plus présente, avec des levées records pour les sociétés fournissant des outils ainsi que des sociétés qui fleurissent autour de la construction de ces applications, un sujet juridique vient s’inviter dans le paysage qui pourrait bien bouleverser les enjeux économiques du marché logiciel dans les 15 ans à venir.

En effet, SoftFluent vient de déposer une base de code totalement vide et démontre, au travers d’un article encore présent en ligne, l’antériorité de sa vision sur le ‘no code’. En effet, c’est aujourd’hui même le quatorzième anniversaire du lancement de NothingFluent, un produit tellement révolutionnaire que personne ne l’avait réellement compris à l’époque. L’idée de n’avoir aucun code était alors bien trop en avance sur son temps

 L’heure est désormais venue de rendre justice à cette invention majeure, et l’avènement du ‘no code’ est très certainement le levier majeur pour permettre à SoftFluent de monétiser son idée, en réclamant, dans un premier temps, des redevances sur l’ensemble des applications produites dans le monde. Ses conseils juridiques travaillent d’arrache-pied à l’établissement de contrats permettant de récupérer les royalties dues sur l’ensemble des applications produites au cours des années à venir.
« C’est sans aucun doute le meilleur business à créer de l’histoire » insiste Raf Letout, avocat d’affaire émérite sollicité pour l’occasion afin de mettre en place la stratégie de récupération des droits afférents à toutes ces applications. « Nous avons une approche en deux temps » affirme-t-il par ailleurs. « Après avoir obtenu une jurisprudence sur les applications ‘no code’, nous pourrons aussi demander des droits auprès des gens qui n’ont pas lancé de projet ni créé d’application. En effet, ne rien faire est finalement une autre façon de ne pas écrire du code » précise M. Letout, ce qui n’est pas rien !

Par ailleurs, cet événement vient souligner l’omniprésence des aspects juridiques et règlementaires sur le marché logiciel, après les enjeux liés au GDPR, à la sécurité ou à la sobriété numérique, le respect des droits sur le rien tel que défini par SoftFluent pourrait bien être le prochain sujet des directions informatiques pour les prochaines années.

Comme vous l'aviez sans doute deviné, cette actualité est un poisson d'avril