lun, 04/12/2017 - 16:11
Les pires journées des administrateurs de réseaux complexes sont les nuits… Quand un appel d’urgence vous fait sortir de chez vous et prendre la voiture à trois heures du matin, avec un client qui hurle à l’autre bout du monde, un temps incertain de résolution du problème et la probabilité d’une panne qui va coûter cher.
La résilience est au cœur de la rentabilité des data centers comme des réseaux étendus. Elle est aussi le gage de la crédibilité et de l’efficacité des responsables, tant de l’infrastructure que de l’administration. Mais il peut y avoir loin, malheureusement, du souhait de résilience à son effectivité. Investir dans la résilience, c’est évidemment diminuer les coûts induits par la fragilité, mais c’est aussi préparer les data centers ou les réseaux à évoluer en fonction des besoins. En limitant les risques pour le business comme pour les professionnels.
Configurer et installer manuellement l’ensemble des consoles serveurs relève du parcours du combattant et n’est pas professionnellement très enrichissant. Pour limiter les coûts en ressources la tendance naturelle est de confier ces tâches ingrates à un administrateur débutant, voire à un stagiaire. Le risque d’erreur humaine augmente évidemment avec ce type de pratiques, tout comme avec la sous-traitance et l’absence de contrôle qui la caractérise souvent. Ne souriez pas, on est dans la réalité quotidienne de beaucoup d’administrateurs.
En outre, si l’on déploie du hors bande, dans la majeure partie des cas on déploie de facto une infrastructure secondaire, et bien souvent un réseau secondaire complet. Cette augmentation de la complexité nécessite une visibilité plus grande et génère un besoin de contrôle supplémentaire, pour la prévention comme pour le traitement rapide des incidents.
Dès lors, quand l’administrateur responsable est confronté à l’urgence, face à un routeur distant qui ne répond plus, comment être sûr de l’état réel du réseau ? Comment être certain que l’on va démarrer une session en adressant le bon port série ? Croiser les doigts n’est pas vraiment le bon choix.
La vraie solution réside dans un contrôle centralisé à distance, qui autorise la vérification et l’intervention sur chaque matériel connecté, et ce quel que soit son mode de connexion. Dotées d’une interface web simple et intuitive, les solutions de management les plus récentes permettent la connexion immédiate à l’unité défaillante, garantissant à la fois fiabilité, intégrité et souplesse d’utilisation. L’intervention est transparente pour l’utilisateur/administrateur, la complexité de connexion sous-jacente étant entièrement gérée par la solution (hors bande ou non, derrière un firewall, via le réseau cellulaire ou une ligne adsl…). Soutenues par un logiciel puissant le plus souvent réécrit totalement, intégrant les technologies les plus récentes, elles sont conçues pour faire face aux enjeux de l’administration des data centers, des réseaux décentralisés et aux exigences du global business.
Ces solutions de dernière génération permettent et c’est la base de leur efficacité, de configurer et connecter automatiquement les matériels qui leur sont associés. Le gain de temps est appréciable, tout comme la fiabilité des process. Une fois l’ensemble en place, on peut alors non seulement gérer la mise en place et l’évolution du data center ou du réseau en taille et en performance, mais aussi intervenir rapidement pour la réparation/réactivation de toutes les unités et matériels. De plus, et c’est là une condition nécessaire de la sécurité, ces solutions s’intègrent aux serveurs AAA pour automatiser la gestion des autorisations d’accès, en utilisant des Smart groups, une clé de plus pour faciliter l’évolution et assurer les flux de travail.
L’avantage financier est évident. Avec comme bénéfice premier une meilleure résilience. Il se calcule aussi en termes de ROI, en utilisation des ressources, en diminution des indemnités contractuelles, en suppression des effets des erreurs humaines et au-delà en management et en efficacité des équipes. Quant aux petits matins blafards des urgences sur site, puisque l’intervention est en remote acesss, ils seront bientôt relégués aux oubliettes de l’histoire des administrateurs, et c’est très bien comme ça !
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