jeu, 03/02/2011 - 15:52
La législation actuelle de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) contraint de plus en plus les banques et établissements financiers à maintenir une vigilance accrue vis-à-vis de leurs clients et prospects. Les mesures à mettre en oeuvre en matière d’identification, de contrôle et de suivi des clients impactent les procédures métiers et les systèmes d’information associés. Or il existe aujourd’hui des outils qui permettent d’automatiser et de systématiser les procédures de contrôle avec pour principale vertu de protéger l’entreprise et ses salariés. Ces outils contribuent à la démarche KYC* (Know Your Customer) en apportant un 1er niveau de vigilance dans le suivi de la connaissance client tout en optimisant les processus et les coûts associés et en garantissant une traçabilité des démarches effectuées et des données recueillies. Un avis d'expert SYSPERTEC
La mise en place d’une démarche KYC est complexe et implique tous les échelons de l’entreprise et, en cas de non respect des directives, des sanctions pénales peuvent être prononcées contre les entreprises et/ou leurs collaborateurs. Les professions concernées ont donc tout intérêt à mettre en oeuvre les procédures adéquates et à se doter des outils nécessaires pour s’assurer de la bonne connaissance de leurs clients.
Impact sur le monde bancaire
Tout particulièrement visé par l’approche KYC, les établissements bancaires et financiers doivent s’assurer que les opérations qu’ils réalisent, chaque jour et avec chaque client, sont cohérentes avec la connaissance qu’ils ont de chacun et de son environnement, et cela pendant toute la durée de la relation d’affaires. Et l’impact sur les procédures métiers, notamment en matière d’entrée en relation, n’est pas négligeable. Le monde bancaire se retrouve ainsi confronté à des défis opérationnels pour :
- collecter et partager des données issues de différentes sources d’information,
- assurer un suivi permanent,
- apporter la preuve de la démarche mise en place avec une traçabilité des opérations effectuées et une historisation des données
- limiter l’impact sur le développement commercial,
- maîtriser les coûts associés à ces nouveaux processus.
Optimiser les processus de connaissance client en centralisant et automatisant la collecte des données et en assurant une traçabilité
Ainsi une grande partie de la réussite d’une démarche KYC repose sur l’optimisation des processus liés à la connaissance et à la gestion de la relation client. Il est de ce fait prioritaire de mettre en place des applications de gestion du poste client, tenant compte des informations et procédures nécessaires à un suivi permanent des clients, que ce soient des personnes physiques ou morales.
Et, en toute bonne logique, l’un des premiers éléments à prendre en considération est la simplification et l’optimisation de la collecte de ces informations. Et la difficulté repose sur la capacité à récupérer des données externes, notamment pour ce qui concerne les données administratives, légales ou financières.
D’un point de vue technique, le plus simple est de s’appuyer sur un serveur de collecte unique et centralisé. Ce serveur doit être capable, d’une part, d’interroger automatiquement aussi bien les bases internes que les différentes bases externes, quel que soit le fournisseur d’informations, et quel que soit le format des données accédées ou leur mode d’interrogation et, d’autre part, d’alimenter dynamiquement le dossier client, une base de données centrale et éventuellement d’autres applications métiers.
Une telle configuration offrirait de nombreux avantages :
- une seule et même interface homogène et évolutive pour interroger tous les fournisseurs d’informations assurer un suivi permanent,
- l’automatisation de la collecte de données, leur partage et leur restitution dans le format attendu par les applications métiers
- la mise en place de scripts métiers pour automatiser la collecte des données utiles, homogénéiser les procédures, assurer une vigilance permanente
- un suivi des évolutions des différents serveurs d’informations sans impacter ces applications...
Un tel serveur d’accès permettrait de répondre aux besoins de vigilance (mécanismes de mises en alerte) liés aux différents processus métiers des banques et établissements financiers et pourrait ainsi être utilisé dans le cadre de processus ‘KYC’ pour :
- consulter les informations administratives, légales et financières sur les personnes physiques ou morales,
- croiser des informations issues de différentes sources,
- mettre à jour en masse la base client,
- mettre des clients sous surveillance,
- alimenter une base de données Groupe pour partager les informations recueillies (dans le respect du droit Informatique et Liberté),
- assurer une traçabilité des processus de collecte,
- archiver les informations obtenues.
Être en conformité avec la législation KYC tout en bénéficiant d’un réel retour sur investissement
En simplifiant et optimisant ainsi le démarche de suivi et de surveillance d’un certain type de clientèle, les banques et établissements financiers qui auront fait le choix d’un Serveur d’Accès ne considèreront plus la législation KYC uniquement comme un centre de coût. En effet, les bénéfices qu’elles pourront tirer de ce type de solution dans leurs différents processus métiers devraient leur permettre un réel retour sur investissement, tout en leur permettant de protéger aussi bien leurs collaborateurs que leur valeur patrimoniale.
Site : http://www.syspertec.com
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