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Par :
Bastien Martins da Torre

mer, 21/05/2014 - 12:19

Chaque moment de notre vie tend de plus en plus à être régi par nos nombreuses applications mobiles : de la commande du diner, au suivi de notre régime alimentaire en passant par notre addiction à des jeux tels que Candy Crush. La mobilité devient une réalité économique.  En janvier 2014 (Source : Marketing Chart - (5 mars 2014)), pour la première fois,  le temps passé par les américains sur leurs smartphones et tablettes aura dépassé le temps passé sur leur PC. La course aux applications est lancée et ce sont les utilisateurs (et non pas les entreprises) qui sont aux commandes.

Désormais les entreprises doivent suivre le rythme des avis et commentaires postés en temps réel par des consommateurs habitués à une qualité d’expérience utilisateur de premier plan. La qualité de service délivrée par les applications est évaluée et commentée de manière passionnée (ce qui est formidable lorsque l'on obtient une note de cinq étoiles, mais dévastateur lorsque les réactions sont négatives). Leur réputation étant en jeu, les entreprises comprennent progressivement qu'elles doivent adopter une nouvelle approche afin de répondre plus rapidement à la demande avec des applications au goût du jour et de meilleure qualité. Des sites comme Fnac.com ou TripAdvisor l’ont très bien compris.

En mettant en place un nouveau modèle de fabrication des applications et services web ou mobiles  tel que le prône la démarche « DevOps » (un peu à la manière du Taylorisme au début du XXème siècle dans le secteur automobile). Les entreprises se donnent les moyens de répondre immédiatement aux évolutions du marché en appliquant une fiabilité « zéro défaut » qui accroît la qualité de service, la satisfaction des clients et le chiffre d’affaires. C’est l’une des conclusions d’une étude menée par le cabinet Vanson Bourne pour CA Technologies. On y apprend que la maturité de ce nouveau mode de production informatique s’accroît en France et dans le monde. 41% des entreprises françaises ont déjà adopté l’approche DevOps contre 39% dans le monde et 94% aux Etats-Unis. En France, trois quart des entreprises considèrent comme prioritaire la mise en œuvre d’une stratégie de ce type et la quasi-totalité (99%) aux Etats-Unis.

L'adoption de l’approche DevOps nécessite un investissement en ressources humaines et technologiques mais les bénéfices sont rapidement tangibles. Plus de 70% des sondés prévoient d'investir dans de nouveaux outils et 53% des entreprises interrogées anticipent l’embauche d’experts spécialisés. Les bénéfices constatés plaident ainsi pour l’approche DevOps, puisque les sondés  anticipent une hausse de chiffre d'affaires d'environ 19%. Par ailleurs ils constatent (ou prévoient) des hausses de l'ordre de 20 à 33% au niveau de la collaboration inter-départements, de la qualité et la rapidité des applications déployées et de la satisfaction de la clientèle.

À l'heure de la mobilité et de l’internet des objets, la pression s’accentue sur les entreprises afin : d’accélérer la cadence des nouvelles versions d'applications,  d’enrichir les fonctionnalités de leurs ‘Apps’ et d’améliorer la qualité tout en réduisant les coûts. Il s'agit d'une tâche monumentale, mais cette mission n'est pas impossible. Tout est une question d’allocation des investissements.  Au lieu de dépenser de l'argent sur des technologies existantes obsolètes, mieux vaut se concentrer sur des technologies innovantes pouvant offrir une nouvelle proposition de valeur. En effet, les entreprises existantes depuis plusieurs décennies font désormais face à des défis de grande ampleur, à cause de leurs systèmes hérités.  Mais celles qui sont prêtes à se transformer peuvent accroître leur compétitivité sur des marchés en évolution constante. 

A propos de l'auteur

Bastien Martins da Torre
Responsable Automatisation des déploiements Europe du Sud, CA Technologies

Bastien Martins da Torre capitalise une expérience de 15 ans dans le domaine des processus informatiques (ITIL, Cobit, CMMi). Il a précédemment occupé des postes de relation clients grands comptes chez Colt, BMC et SAP. Et il a mené pour des clients des projets IaaS, PaaS et SaaS en particulier dans les secteurs Banque – Assurance, Télécoms et eCommerce. 

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