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Par :
Baptiste Lecocq

ven, 02/12/2016 - 13:33

Depuis les années 1990, Internet a permis le développement massif de la connaissance et de la donnée. Outil indispensable pour les professionnels (recherche ou échange d’informations) et pour le grand public (jeux, outils de communication instantanée, achats en ligne...), il est utilisé par 3,025 milliards d’individus recensés soit 42 % de la population dans le monde. Face à la croissance des données échangées, l’optimisation des réseaux est devenue un enjeu majeur.

Une couverture Internet mondiale non homogène

La disponibilité des réseaux est un réel défi. L’information est parfois vitale : la donnée, de type politique, éducative et même culturelle est importante car elle permet de rester en contact. Exclure certains citoyens de cette source d’information revient à les priver des avancées se produisant dans le monde. La disponibilité d’Internet n’est pas homogène à la surface du globe. 2/3 de la population en est privée. Cette différence de développement ne permet pas d’avoir une information précise et constante sur le temps et la météo notamment. Les récoltes dans certaines parties du monde pourraient être meilleures et les catastrophes naturelles prévenues.

Pour couvrir l’ensemble du globe, des initiatives sont créées par différents acteurs pour offrir un accès Internet aux communautés qui en sont encore privées. Avec Aquila Unmanned Aircraft, un drone volant à 18 km du sol, Internet est disponible à Haut-Débit pendant 3 mois sur un rayon de 80 km. De son côté, Free Basics est un système qui étend les limites d’accès à Internet et diffuse un contenu adapté et utile (actualité, éducation, information locale). D’autres projettent de lancer des satellites à moindre coût dans l’espace pour diffuser un Internet plus rapide. 600 à 4000 satellites seront lancés d’ici 2019. Des ballons solaires, envoyés à une altitude un peu plus élevée que les avions commerciaux, permettront d’étendre les réseaux existants.

Une accélération de la quantité des informations échangées

En parallèle, la problématique de la quantité d’information et des échanges se pose. En effet, la requête vers Internet ne passe pas directement d’un terminal à la page ou l’outil en question. Les différentes couches représentant l’ensemble des fonctionnalités nécessaires à la communication des systèmes informatiques sont très chargées et engendrent un temps d’attente relativement long.

Avec la digitalisation, la croissance des données est exponentielle. L’enjeu est de taille pour les marques. Les outils mobiles transmettent des données relatives aux actions des utilisateurs : émission de signaux GPS, navigation Internet, de recherche, messages laissés sur les réseaux sociaux, téléchargement, utilisation d’applications, publication en ligne de photos et de vidéos, achats sur des sites de vente en ligne….

L’augmentation permanente du nombre d’utilisateurs d’Internet et de téléphones mobiles engendrent une croissance exponentielle du volume des données numériques. Les consommateurs s’engagent et partagent de plus en plus leurs données personnelles sur les réseaux sociaux. 46 % des propriétaires de smartphones sont actifs sur plusieurs réseaux sociaux à la fois. En 2010, le trafic des données mobiles représentait le double de celui généré par les appels six ans plus tard : les données mobiles ont considérablement creusé l’écart puisqu’elles sont 6 fois plus importantes en termes d’utilisation.

A l’échelle mondiale, 7, 3 milliards d’abonnements mobiles ont été souscrits soit plus que d’individus sur terre (source Ericsson ConsumerLab). Cela représente une augmentation de 3 % chaque année grâce à des forfaits mobiles comprenant plus de data. 

Et le climat dans tout ça ?

Depuis le début des années 2000, le sujet brûlant du réchauffement climatique occupe l’inconscient collectif. L’empreinte carbone de l’informatique est de plus en plus grande. Certains centres de données comme celui de Facebook dépassent les 678 millions kWh en une seule année, soit 100 millions kWh de plus par rapport à l’année précédente. Les pays en développement sont tout aussi concernés. Bien que des initiatives soient créées pour qu’Internet soit disponible sur un rayon de plus en plus grand, les débits restent faibles et les terminaux utilisés trop peu performants.

La solution

Les entreprises collaborent pour créer le nouveau modèle Internet. Des acteurs tels que Facebook ou Google prennent des initiatives et élargissent la zone et la qualité d’accès à Internet. L’un des phénomènes émergent est le « mobile-first » qui priorise l’expérience de l’utilisateur mobile permettant de réserver des applications pour les utilisateurs à un périmètre restreint laissant plus de champ pour ceux qui peuvent encaisser de plus lourdes fonctionnalités.

Nous vivons dans un monde déconnecté et alimenté par la batterie, où les méthodes et bonnes pratiques proviennent du monde passé, connecté et lié au réseau électrique. Une connexion à Internet est devenue un composant qui doit pouvoir être facilement retiré des applications, tout en assurant leur bon fonctionnement. La solution pour optimiser les échanges est de réduire les couches de traitement grâce à des architectures modulaires, l’agrégation de données, l’accélération des requêtes et leur réduction, la disponibilité des données et des ressources en hors-ligne et la réduction du poids des ressources. Cependant des axes d’améliorations sont encore possibles comme l’optimisation des applications et des services. 

A propos de l'auteur

Baptiste Lecocq
Développeur Web chez INEAT Group

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