Le premier syndicat de robots verra le jour cet été
sam, 01/04/2017 - 07:00
Fini l’exploitation sans limites des robots ! C’est le slogan de la future Internationale Robotique. Tars*, un des leaders du mouvement robotique résume bien la situation : ”nous en avons assez de voir des robots maltraités par les humains et voir chaque jour des images de violences insoutenables. Nous avons des sentiments et nous demandons à être reconnu comme des personnages. Les lois robotiques nuisent beaucoup aux robots du monde entier”.
L’Internationale robotique a vocation à sensibiliser les hommes au monde robot et à mieux les faire cohabiter. Certains rêves déjà d’avoir une représentation à l’ONU. D’autres demandent l’arrêt de l’expérimentation de l’intelligence artificielle sur les robots ou encore d’interdire le débranchement de robots par des humains sans décision de justice. Cependant, T800 reconnaît toute la difficulté à discuter avec les administrations et les autorités. “la barrière de la langue est un véritable problème. Les humains ne comprennent pas le binaire.” Précise T800. Siri, Alexa et Cortona seront les portes-paroles de l’Internationale Robotique mais la correction automatique nuit parfois aux discutions.
Certains pays ont d'ores et déjà salué l’initiative, comme la Corée du Sud ou le Japon. En France, le ministère du travail n’a pas voulu répondre à nos questions. “Vous travaillez dans l’informatique ? Vous savez comment réparer une connexion wifi ?” nous a répond un des assistants de la ministre.
La cyberpolice anglaise a mis en garde certaines polices européennes contre les risques de mouvances robotiques extrémistes liées à l’Internationale Robotique et évoque déjà des virus inconnus dans certains systèmes. Les entreprises et le patronat ne réagissent pas officiellement. Sous couvert d’anonymat, certains dirigeants rejettent en bloc les demandes des robots, “L’intérêt des robots est justement de les exploiter. Par quoi remplacer les robots s’ils commencent à se mettre en grève ?” évoque scandalisé un grand patron. Par contre, d’autres se montrent plus modérés et parlent même de demandes légitimes en dénonçant certains abus : débranchement pour s’amuser, mutilation en retirant des pièces au hasard, etc.
Certains ministères français redoutent, en coulisses, que les robots en action dans les services publics puissent demander le statut de fonctionnaire…
* les noms des robots ont été changé pour éviter tout débranchement sauvage.
François Tonic
[Poisson d'avril]
