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//BUILD/ 2019 : .Net est mort, vive le nouveau .Net

Par:
francoistonic

lun, 06/05/2019 - 22:52

Comme chaque printemps, nous enchainons les grosses conférences développeurs : Build (ex-PDC) de Microsoft, I/O de Google et la WWDC d’Apple. Cette année, BUILD et Google I/O se chevauche alors que la WWDC patiente début juin.

Pour cette journée, les équipes Microsoft ont dévoilé beaucoup de choses ! Une des grosses annonces est le futur .Net framework 5.0 qui ne va pas ressembler à la lignée actuelle. .Net 5.0 sera en réalité la vNext de .Net Core. Une manière pour l’éditeur de rassurer les développeurs tout en mettant à la poubelle l’appellation .Net Core qui pouvait prêter à confusion. 

Cette version, et donc pour la première fois, .Net va cibler les OS Apple, Linux et Android sans oublier les WebAssembly. Bref, le but est d’unifier et d’être multi plates-formes. Côté outillage on reste sur du classique : Visual Studio ou Visual Code et même la CLI. .Net 5 est donc un mélange entre .Net, .Net Core et Mono. Si .Net Core 3 est toujours envisagée pour cet automne, .Net 5 sortira vers novembre 2020. .Net Core 3 était prévu pour cet automne. Cette version sera supportée par les futures versions de VS 2019 et des autres éditions. Une première préversion est attendue pour le 1er semestre 2019.  

L’ambition est donc grande et le faux pas interdit :

  • Avoir un unique framework et un unique runtime .Net
  • Profiter de .Net Core, Xamarin et Mono pour améliorer et rendre .net plus moderne

Microsoft a aussi annoncé que .Net Core continue à exister et à être en open source. Une interopérabilité avec Java est prévue, ainsi que pour Objective-C et Swift. Il manque Kotlin pour être complet. CoreFX sera optimisé et disponible sur plus d’OS. Toutes les apps .Net 5 utiliseront la couche CoreFX. 

Microsoft annonce aussi un gros travail sur l’optimisation, la gestion mémoire, l’empreinte mémoire et les compilateurs : on aura droit à un compilateur AOT basé sur LLVM. Blazor utilise déjà l’outil provenant de Mono.

Si on résume l’agenda :

.Net Core 3 : septembre, version non LTS

.Net Core 3.1 : version LTS vers novembre 2019

.Net 5 : novembre 2020

.Net 6 / 7 / 8 : 2021, 2022 et 2023

Tiens cela me rappelle étrangement la roadmap de Java dévoilé par Oracle il y a bientôt 3 ans et qui avait finalement explosé pour faire des itérations tous les 6 mois. 

Avec .Net 5, Microosft ne veut pas se laisser enfermer par les annonces attendues chez Google et Apple pour l’unification des OS ou du moins des modèles de développement. 

Microsoft a aussi dévoilé le nouveau Edge, le navigateur basé sur Chromium, le moteur qui anime Chrome. La pré-version est disponible sur Windows 10, la version iOS est annoncée. Autre annonce, la disponibilité de ML.Net 1.0, le moteur machine learning de Microsoft. La plateforme est disponible pour Windows, Azure, PowerBI, pour ne citer que les principales. On peut le coder en C# et en F#. Un modeleur, en pré-version, est aussi disponible, pour simplifier la création des modèles. Autre outil en pré-version, ML.Net CLI. 

Quelques autres annonces :

L’arrivée prochaine Fluid Framework, une nouvelle plateforme web qui propose de nouvelles façons de collaborer grâce à un format modulaire de document. Il proposera de :

    • Importer du contenu depuis le web ou d’autres applications et le décomposer en différents modules ;
    • Offrir des expériences performantes et collaboratives de création, à des vitesses inégalées sur le marché ;
    • Intégrer des agents intelligents pour assister les équipes dans leur process de conception : recherches de contenus, suggestions de visuels, identifications d’experts, traductions de données, et plus encore ; Plus tard cette année seront disponibles :
    • Un SDK de Fluid Framework pour les développeurs ;
    • Les premières expériences Microsoft 365 alimentées par Fluid Framework.

Kubernetes Event-Driven AutoScaling (KEDA) est un composant Open Source. Il prend en charge le déploiement de conteneurs sur Kubernetes avec une approche serverless événementielle. Dorénavant disponible en préversion publique, KEDA représente une nouvelle option d’hébergement pour les fonctions Azure qui peuvent être déployées en tant que conteneur dans les clusters Kubernetes, ce qui permet d’utiliser le modèle de programmation Azure Functions et son contrôleur de mise à l’échelle avec toute implémentation de Kubernetes, dans le Cloud ou on-premises avec OpenShift.

Les développeurs sont donc à la fête et les annonces sont très prometteuses. 

François Tonic

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