Le langage Dada révélé

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Secret jusqu’ici jalousement gardé par les entreprises de développement qui ont une encolure d’avance, le langage Dada est le résultat d’une habile fusion des langages D et Ada. Programmez! vous dévoile son omniprésence insoupçonnée.

En 1974, le département de la défense américain fit un constat hallucinant: pour toutes ses applications informatiques, pas moins de 500 langages étaient utilisés. Un cahier des charges fut alors établi, en vue de la création d’un seul langage pour tout accomplir : Ada était né. De nos jours Ada est tombé en désuétude. Officiellement du moins. Le support du multithreading d’Ada et sa polyvalence restent grandement appréciéss. Simplement, mais dans le plus grand secret, le langage s’est vu doté du ramasse-miettes du langage D. Ce nouveau langage, baptisé dès lors Dada, est employé partout, ainsi que l’a révélé notre enquête, qui a débuté lorsque nous nous sommes aperçus que c’est lui qui est employé pour la programmation de la configuration Jumperfree, autrement dit sans cavalier, des nouvelles car tes mères pour processeurs multi-coeurs. Ceci permet un overclocking bestial et programmable du processeur, pour lui secouer les puces et le faire galoper à bride abattue. Dans ce contexte le ramasse-miettes est utilisé pour les alimentations BIOS des pools de threads. Néanmoins un bug malencontreux a pour effet de connecter les cartes son et réseau, ce qui oblige certains systèmes d’exploitation commerciaux, henni soit qui mal y pense, à faire LAN pour avoir du son.

Une technologie omniprésente

Sans que l’on s'en doute, Dada est partout. Celui pour qui la programmation est un hobby l’utilise sans le savoir. Il est de presque tous les systèmes embarqués. Par exemple, c’est du code Dada qui pilote les lecteurs MP3 équipant les Ford Mustang. C’est le langage officiel au plus haut niveau de l’état. Ainsi c’est une routine Dada qui, dans les applications statistiques officielles, assombrit les espaces entre des graphiques trop rapprochés. Récemment notre président, devant le dangereux rapprochement des courbes représentant, l'une en haut la vertigineuse descendante de la richesse du pays, l'autre en bas l'affolante montée de la pauvreté, a commenté ainsi, avec l'art de la cabriole qui est le sien: "le petit monte, l'écart là brunit". On trouve encore Dada dans de nombreux recoins de Windows. Ainsi ce sont des routines Dada qui font des fichiers CAB une assise solide pour les cases à cocher ou qui gèrent le courseur. C'est évidement le langage de choix pour bon nombre de drivers. Par exemple dans les pilotes de claviers, il assure les retours chariots, dans les pilotes de cartes graphiques, il gère l'animation des Shoot'Em Up totalement bourrins et dans les pilotes de cartes audio il s'occupe de la canne à son.

Un harnais de sécurité

Dada c'est le langage de la sécurité. Avec lui, rien de plus naturel que de concevoir des applications multi-tiercées concurrentes. Dans les anti-virus ce sont des routines écrites en Dada qui protègent contre toutes tentatives de sabotage. Cependant, une carence du langage le rend totalement inefficace contre le moindre cheval de Troie. Dans les centrales nucléaires françaises, c'est encore lui qui pilote les systèmes de sécurité. Son rôle y est de détecter, renifler, sentir les Curies et de s'activer en conséquence. La cryptographie est son domaine par excellence. Ce langage de j'hennis n'a pas son pareil pour encoder expressions et signes cabalistiques.

Un langage de puissance

Dada n'étant pas Pégase, ce n'est pas non plus un langage Open Source, forcément. Toutefois il est à la portée de toutes les bourses, pour peu que l'on soit capable de rester en selle, car l'acquisition d'une seule licence permet d'équiper 736 postes de développement. Les gens au courant de cela disent généralement qu'un Dada vaut 736 boites.

Un dressage délicat

Pour puissant qu'il soit, coder en Dada n'est pas chose immédiate et il se manie parfois difficilement. Il faut d'abord l'apprivoiser et c'est pourquoi il a longtemps été réservé aux programmeurs blanchis sous le harnais. Le monde du Web s'en souvient cruellement. C'est un module écrit en Dada par un développeur bourrin qui avait pendant un temps rendu le serveur Bronco Apache totalement indomptable et inutilisable, avec pour désastreux effets de bord la destruction systématique et générale de tous clusters. C'est pourquoi le monde de l'Internet préfère une version simplifiée du langage Dada, outil qui a notamment servi pour l'écriture du célèbre logiciel eMule. Cependant, en dépit de ses rebuffades, bien apprivoisé, ce langage reste le meilleur ami du féru d'informatique.

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Programmez! #107