Microsoft fait tout pour que son nouveau système d'exploitation Windows soit massivement adopté par les utilisateurs. Microsoft fait tellement que dans son application à cela, elle semble oublier un point à la fois fondamental et de bon sens : pour que les utilisateurs soient satisfaits, il faut avant tout qu'ils ne soient pas mécontents :-)

Un point qui avait été perdu de vue avec Windows 8. Un point qui semble une nouvelle fois perdu de vue avec le forcing pour l'adoption de Windows 10. Nous avons vu le téléchargement forcé de Windows 10, nous avons même vu la mise à jour forcée de Windows 10, même si Microsoft a fait par la suite son mea culpa et plaidé une erreur.

Quoi qu'il en soit tout cela courrouce les utilisateurs. A tel point qu'une américaine du nom de Susan Bradley - MVP Microsoft, le détail a son importance - vient d'interpeler Satya Nadella lui-même en lui adressant une pétition sur change.org. Pétition qui au moment où nous écrivons ces lignes a déjà recueilli quelques milliers de signatures.

Outre les forcings cavaliers mentionnés plus haut, Susan Bradley pointe, dans cette pétition, un point extrêmement important, fondamental, au sujet des mises à jour de Windows 10 : celles-ci ne doivent pas casser le système et empêcher ceux qui utilisent leurs ordinateurs professionnellement de travailler avec.

Le problème est que les mises à jour de Windows 10 sont cumulatives, c'est-à-dire qu'une seule mise à jour impacte de très nombreuses fonctionnalités, et qu'elles ne sont pas, ou peu documentées. Surtout, il n'y a pas moyen de faire le tri parmi les mises à jour qui seront appliquées, principe cumulatif oblige.

Résultat, dit Susan : des écrans bleus de la mort, des périphériques connectés qui fonctionnent mal, des affichages corrompus, des pilotes ou des firmwares qui ne fonctionnent plus, bref, des heures de travail perdues à cause de cela.

Sans contester le principe de garder un système à niveau notamment pour en assurer la sécurité, Susan revendique que tous les utilisateurs, à l'instar des utilisateurs des éditions Entreprise du système, devraient avoir le droit d'avoir la main sur le processus pour au moins garder leur système fonctionnel.

Si vous partagez son point de vue, signez, comme vient de le faire votre serviteur, sa pétition.