Internet Explorer 7 et Firefox 2 : le navigateur redynamisé

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Pierre angulaire des applications web, le choix de sa plate-forme d'accès (entendez : le navigateur internet) revêt une importance parfois primordiale dans la conduite d'un projet. S'il existe une multitudede navigateurs, deux dominent réellement le marché : Internet Explorer et Firefox. Ces deux navigateurs viennent de sortir dans une nouvelle version majeure. Quel impact sur le développement ?

Depuis plusieurs années, le marché se partage essentiellement entre le navigateur de Microsoft (Internet Explorer) et les logiciels issus de la technologie Netscape (Netscape lui-même, puis Mozilla et
enfin Firefox). Les autres des navigateurs disponibles se contentent d’une faible part du gâteau (ex. : Opera, Safari). Cependant, des incompatibilités ont toujours existé entre les différents navigateurs. Si certaines ont eu tendance à se résorber avec le temps (grâce à une observance de plus en plus stricte des recommandations du W3C qui édicte de nombreux standards du web), de nouvelles incompatibilités
ou différences d’affichage ont vu le jour plus récemment. Elles concernent principalement les nouvelles possibilités des applications web et du web 2 : Ajax, XUL, XAML, ActiveX, le P2P, etc. Car si l'aspect technique, du point de vue du développeur peut faire pencher la balance vers l'une ou l'autre des platesformes, leur capacité à séduire l'utilisateur de manière plus générale, et donc à s'attirer leur
préférence, pèse également lourd dans le choix du chef de projet en terme de plate-forme. Si un projet doit être déployé en interne, au sein d'une entreprise, il est en principe plus simple de contrôler le parc des navigateurs et de choisir le type de navigateur et sa version, simplifiant ainsi le travail du développeur (notamment en phase de tests). En revanche, dans un projet grand public comme un site,
prendre en compte plusieurs navigateurs (différentes versions sur différents systèmes par exemple) se révèle rapidement un casse-tête, notamment dans les tests et les ajustements de code, afin d’éviter de pénaliser les internautes. Et souvent, les applications web sont nivelées par le bas : impossible de décider d'implémenter une fonctionnalité propre à l'un des deux navigateurs au détriment des utilisateurs
de l'autre. On attendait de ces nouvelles versions qu'elles solutionnent, au moins en partie, ces problèmes... qu'en est-il ? Faut-il afficher ses préférences !

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